Nous sommes bien loin aujourd’hui de cette appellation de rebouteux, rhabilleur et tous ces autres mots pour parler d’une personne qui arrive à rétablir un équilibre corporel.
Aucune prise en charge n’est possible sans, au préalable, avoir consulté une autorité médicale et, bien sûr, un rebouteux ne remplacera jamais un médecin.
Au XXIe siècle, cette pratique se fait de plus en plus discrète.
Je vous parlerai aujourd'hui de mon expérience et de la définition populaire de ce beau métier.
La plupart des Rebouteux doivent passer par une phase d’apprentissage, de transmission et, bien sûr, de validation en face à face.
Pour moi ce fut le cas, Une belle rencontre avec Monsieur Regis Colomb : Rebouteux me permis d'avoir cette transmission.
Je lui dois une grande partie de mon "savoir-faire"
On parle souvent de Don, je pencherais plutôt pour une sensibilité très développée.
Souvent de transmission familiale, ces « secrets » ne devaient pas sortir de ce cercle.
Le pouce est très souvent le seul outil du Rebouteux. Son doigt presse, pousse, fait rouler ...
Tendons, ligaments, muscles et articulations semblent ne pas avoir de secrets pour lui.
Il pose de très nombreuses questions : comment est la gène, la douleur, le ressenti général ?
Je dis très souvent que, dans ce cercle très fermé, il y a aussi « ceux » qui ne se contentent pas de jouer des pouces, si je puis dire, ils rajoutent souvent des paroles inaudibles, fond des petites « croix » sur la douleur... Et cette dernière disparaît petit à petit…
Le cabinet confortable du Thérapeute « Rebouteux », a remplacé, le plus souvent, le mobilier de cuisine que lui mettait à disposition la famille du convalescent et qui demandaient une adaptation permanente.
Tabouret, buffet de cuisine, ou même marches d’escalier faisaient obligatoirement l’affaire !
Le Rebouteux doit, par définition, trouver des solutions de placement de son client dans toutes sortes de situations...
Garder cela bien en tête est le gage d’une transition authentique de génération en génération.